Décès de Claude Béland: le grand départ d'une personne inspirante. - Nouvelles | Coopérative funéraire de l'Estrie

Décès de Claude Béland: le grand départ d'une personne inspirante.

"Toute sa vie, il a travaillé à faire vivre la coopération afin que chacun puisse améliorer sa qualité de vie. Et que cela doit se faire ensemble, au bénéfice de tous. On souligne la perte d'un grand bâtisseur et d'une personne qui demeurera inspirante", déclare Michel Lafleur, président de la Coopérative funéraire de l'Estrie, d'entrée de jeu. 

Au fil de la conversation, Monsieur Lafleur cite l'ancien président de la Coopérative funéraire des Deux-Rives et actuel président de la Caisse d'économie solidaire Desjardins, Garry Lavoie: "Je me rappelle aussi son implication comme président du mouvement Desjardins lorsqu’il a convaincu son conseil d’administration de prêter 15 millions de dollars à la Fédération Québécoise des coopératives funéraires  du Québec pour contrer l’acquisition des entreprises funéraires québécoises par les multinationales américaines funéraires. C’était un geste courageux de Desjardins et qui a permis de conserver plusieurs propriétés au Québec."

Monsieur Béland raconte d'ailleurs cet épisode dans une entrevue de 2009:

"Je suis allé voir mon conseil de la caisse centrale et je leur ai demandé si on pouvait mettre 15 millions $ à la disposition de la Fédération des coopératives funéraires du Québec pour contrer ça. Ils sont tombés en bas de leur chaise. C’était plus que tous leurs actifs mis ensemble mais ils ont dit oui. Alors, aussitôt qu’une entreprise québécoise voulait vendre ou était courtisée par les Américains, on lui disait que la Fédération était acheteuse. C’est comme ça qu’on a arrêté la vague. Voyez-vous, même si, à la fin de l’année, Desjardins ne pouvait pas dire qu’il avait fait plus d’argent que les autres banques, on pouvait être fier d’avoir développé le marché des coopératives funéraires et d’avoir maintenu des emplois. C’est ce qu’on appelle un bel exemple de bilan social. Et ça, c’était le langage de papa quand il disait : « Il faut bâtir ! » Moi, j’ai toujours voulu être de la race des bâtisseurs et non des profiteurs. »

Voici le lien d'une entrevue qu'il a accordé à l'équipe de la Fédération des coopératives funéraires du Québec et qui décrit bien l'homme de coeur qu'il était:  https://www.fcfq.coop/chroniques/claude-beland-quand-coeur-sert-boussole-58/?fbclid=IwAR00tO_b_yS2uXb5JMFgJLne9oqm7xWHK49KiD0C3l4PHYc4NSBsarSjZ74

Merci, Monsieur Béland!

Classé dans : Coopérative funéraire de l'Estrie Publié par : Coopérative funéraire de l'Estrie Date : 25 novembre 2019

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